Une enfance avec les parqueurs
Les filets de la parqueuse
À la rencontre d’une artiste pêcheuse d’inspiration
À moins d’une heure de Bordeaux se niche le bassin d’Arcachon. Étendue d’eau calme, protégée du grand large par le cap Ferret, cet espace privilégié abrite un monde à part.
Au sein de ce monde, il y a quelques dizaines d’années, vivait Valérie. Les jours sans école, elle les passait sur les pinasses, ces bateaux traditionnels à fond plat qui servent aux ostréiculteurs, ceux qu’on appelle les « parqueurs« . Les embarcations se faufilaient entre les parcs à huîtres et Valérie observait son grand-père accomplir sa tâche.
Au moment du repas, les sacs en filets sortaient des coffres et ils mangeaient là, comme suspendus entre le ciel et l’eau.
A la découverte du monde
Des rencontres pour nourrir la création
Valérie a grandi, a troqué les pinasses pour les avions, en travaillant quinze ans dans un aéroport. À force de les voir décoller, elle finit par monter dedans et voyage à l’autre bout du monde, en Asie, au Mexique. Sans le savoir, elle s’y imprègne déjà de ce qu’elle transmettra ensuite dans ses créations et elle construit son identité d’artiste. Elle déambule entre temples et pyramides, sur les traces de civilisations anciennes. Elle rencontre les minorités ethniques qui y vivent. Dans leurs œuvres, leur architecture, leurs objets du quotidien, ces peuples expriment ce qu’ils sont. Les matériaux et les motifs qu’ils emploient révèlent leur âme, proche de la nature et dans la continuité du chemin tracé par leurs ancêtres.
Transcrire par l’art, sobre et brut, le lien vibrant avec ceux qui nous ont précédés : voici ce qu’en tant qu’artiste, valérie veut faire désormais dans ses réalisations.
Changement de vie
Changement de peau, changement de métier : la voilà ensuite entourée d’enfants, dont elle s’occupe avec passion et engagement pendant quelques années en tant qu’assistante maternelle. En confectionnant des créations toutes simples pour les bambins, elle s’interroge : pourquoi ne pas en faire aussi …
Les débuts de la création
De la coquille à la liberté
À la rencontre d’une artiste pêcheuse d’inspiration
Le confinement est un tournant décisif. Chrysalide où elle prépare son envol, elle laisse jaillir les idées, expérimente, emplit la maison de ses essais et de ses réussites.
Ses matériaux ? Des fils, aux teintes naturelles ou chaleureuses, du bois flotté, des coquillages, tout ce qu’elle trouve sur la plage. Ses techniques ? Le tricot, le tissage, et surtout le macramé, dont les nœuds rappellent ceux utilisés pour les filets des pêcheurs. Elle choisit d’écouter la petite voix en elle qui ne demande qu’à se faire entendre, se concrétise.
D’artiste, elle en a toutes les caractéristiques :
l’esprit d’aventure
qui l’amène à s’imprégner de tout ce qu’elle voit et ressent, à nourrir son insatiable curiosité ;
le fourmillement d’idées
la nuit souvent, la journée toujours ;
la joie et l’amour
qu’elle met dans tout ce qu’elle fait : sous ses doigts, le projet qui tournait dans sa tête se réalise.
Naissance de l’entreprise
Le lancement
Il ne reste donc plus qu’à créer son entreprise et à se lancer !
Pétillante, passionnée, déterminée, elle se déplace sur les marchés, participe à des événements, établit des partenariats.
Et l’équilibre est parfait entre ce dynamisme et la sérénité qu’elle dégage.
Un sourire qui vient du cœur, des vêtements et des bijoux naturels et simples, tout en elle traduit une vie intérieure riche, qui ne demande qu’à rayonner sur les autres.
Son but ? Transmettre à travers ses œuvres des émotions positives.
Elle-même évoque l’aspect thérapeutique de l’art et sa dimension méditative.
Approchez-vous, regardez ses créations de plus près : en elles se cachent un trésor facile à découvrir : un éclat de soleil, quelques grains de sable, le murmure de l’eau, un moment de vacances, un sentiment de liberté et de paix…
Nouvelle évolution professionnelle
L’aspect thérapeutique a de plus en plus d’importance pour Valérie et elle décide de se former à différentes techniques naturelles pour apporter davantage de bien-être aux femmes.
Le bien être, une évidence
THÉRAPIEs HOLISTIQUES
De par ses connaissances en tissage, macramé et tricot, elle se forme à l’art thérapie pour permettre aux femmes d’atteindre la méditation et de trouver la paix intérieure par l’intermédiaire de la création artistique.
Puis, adepte de yoga, elle poursuit avec l’étude de l’ayurvéda, ancêtre de la naturopathie et l’apprentissage du yoga des chakras, qui tiennent compte du corps, de l’âme et de l’esprit.
Et pour enrichir ses compétences, elle se forme au thêta healing, méthode de développement personnel pour aider les femmes à changer leurs croyances subconscientes restrictives qui les empêchent d’être en bonne santé et d’atteindre leurs objectifs dans la vie.